Dans le cadre de l’accord de coopération entre l’Office de l’Élevage et des Pâturages (OEP) et l’Association Tunisienne d’Agriculture Écologique (ATAE), et avec l’appui du projet ProSol de protection et de réhabilitation des sols dégradés en Tunisie, financé par le Bureau de la Coopération Technique Allemande (GIZ), une journée de terrain a été organisée le samedi 22 février 2025 à la ferme de Sâouaf, dans le gouvernorat de Zaghouan.
Au cours de cette journée, plusieurs espèces de plantes fourragères et pastorales ont été plantées, notamment la luzerne arborescente et le mûrier fourrager, afin d’établir une parcelle expérimentale qui servira à terme de banque productive pour ces espèces. Cette initiative vise à soutenir l’agriculture durable et à améliorer les pâturages.
L’événement a réuni plusieurs cadres et employés de l’OEP, du domaine agricole ainsi que des représentants de l’association.
Tunis, vendredi 21 février 2025 – L’Office de l’Élevage et des Pâturages, en collaboration avec le projet « Innovations pour l’Agriculture et l’Agro-Alimentaire » (IAAA), a organisé un atelier pour présenter l’outil « CLEANED », qui a été adapté à la réalité actuelle et enrichi par les données de l’Office.
La rencontre a été inaugurée par M. Anis Zaïm, chargé de la gestion de l’Office de l’Élevage et des Pâturages, en présence des différents acteurs du secteur, dont des représentants du projet de l’Agence allemande de coopération technique (GIZ), la coordinatrice du projet à l’administration centrale de l’Office, Mme Henda Hannafi, ainsi que des représentants des directions régionales de l’Office provenant de diverses régions. L’événement a également compté la participation de plusieurs structures relevant du ministère de tutelle, telles que la Direction Générale de la Production Agricole (DGPA), ainsi que des représentants du secteur professionnel.
Dans son allocution, M. Anis Zaïm a souligné l’importance cruciale de l’outil « CLEANED » dans l’aide à la prise de décision face aux défis climatiques et économiques qui impactent le secteur laitier, insistant sur la nécessité d’adopter des solutions innovantes garantissant la durabilité et la rentabilité de ce secteur vital.
🔑 Les activités de l’atelier ont inclus une série d’interventions et de sessions de discussion, parmi lesquelles : ✔ Présentation des objectifs et missions de l’atelier ✔ Introduction à la version finale de l’outil « CLEANED » et à son tableau de bord ✔Discussion sur les moyens d’élargir l’utilisation de l’outil aux niveaux régional et national ✔Table ronde sur l’exploitation des résultats de l’outil par l’Office et les partenaires concernés
Cet atelier a constitué une plateforme pour l’échange d’expériences entre experts, institutions et acteurs du secteur, marquant ainsi une étape essentielle vers une gestion durable de la filière laitière en Tunisie.
L’atelier national de réflexion sur l’amélioration génétique des petits ruminants, organisé par l’Office de l’Élevage et des Pâturages en collaboration avec le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA), s’est achevé le vendredi 13 décembre 2024.
Cet atelier, qui s’est déroulé sur deux jours, les 12 et 13 décembre, a réuni un groupe diversifié de participants, incluant des chercheurs et experts de Tunisie, du Maroc, de la France et de l’Éthiopie, ainsi que des éleveurs et des représentants des institutions administratives et des structures professionnelles concernées.
L’événement a été axé sur l’échange d’expériences et de connaissances dans le domaine de l’amélioration génétique des petits ruminants. Parmi les interventions présentées, figurent un rapport sur les programmes d’amélioration génétique des ovins et des caprins en Tunisie, mettant en lumière les réalisations et les obstacles rencontrés, ainsi qu’une présentation de l’expérience marocaine concernant l’implication des organisations professionnelles dans la formulation et la mise en œuvre de ces programmes. L’atelier a également exploré l’expérience française relative à l’amélioration des races autochtones adaptées, ainsi que les initiatives menées par l’ICARDA en gestion de la valeur génétique, appliquées notamment en Éthiopie et au Soudan.
Les discussions ont porté sur les moyens d’exploiter ces diverses expériences, ainsi que les avancées scientifiques et technologiques, afin d’actualiser les programmes existants et de proposer une nouvelle vision pour promouvoir la valeur génétique et atteindre des progrès significatifs. L’objectif principal demeure l’amélioration de la productivité des races autochtones, le renforcement de leur capacité d’adaptation, notamment face aux changements climatiques, et la consolidation du développement durable du secteur.
Des groupes de travail ont été constitués pour aborder divers aspects techniques, organisationnels et structurels, notamment la surveillance de la productivité et la production de géniteurs ovins et caprins. Ces échanges ont permis de dégager de nouvelles approches et de définir des objectifs adaptés aux exigences actuelles, dans une démarche participative et consensuelle impliquant les différentes parties prenantes.
Les principales recommandations de l’atelier :
Réviser les méthodes de sélection et les objectifs définis pour le choix des animaux, en particulier des géniteurs.
Élargir la base de sélection génétique et développer un programme de surveillance de la productivité, en simplifiant le protocole adopté, en concertation avec la recherche.
Soutenir le programme de production de géniteurs ovins et caprins de haut potentiel génétique et créer des centres spécialisés pour produire un plus grand nombre de géniteurs améliorés, tout en actualisant les textes réglementaires et en instaurant des incitations attractives.
Renforcer les programmes d’insémination artificielle.
Développer des programmes de formation visant à améliorer la gestion des troupeaux.
Accroître le rôle des organisations professionnelles et du secteur privé dans la mise en œuvre des programmes d’amélioration génétique, grâce à des partenariats entre les secteurs public et privé.
Encourager les éleveurs à s’impliquer dans les structures professionnelles.
Favoriser la création d’organisations professionnelles dédiées à l’élevage des petits ruminants.
À l’issue de l’atelier, M. Ezzedine Chalghaf a exprimé sa gratitude envers les participants pour leurs contributions constructives lors des groupes de travail, ainsi que pour le rôle central de l’ICARDA et des cadres de l’Office dans l’organisation et la réussite de cet événement. Il a souligné que les résultats obtenus représentent une étape cruciale pour atteindre les objectifs de développement du secteur, tout en mettant en avant la coopération exemplaire entre les différents acteurs impliqués.
Enfin, il a été annoncé que les conclusions de l’atelier et les propositions formulées seront intégrées dans une feuille de route destinée aux programmes d’amélioration génétique des petits ruminants. Cette feuille de route sera soumise aux autorités de tutelle pour adoption et mise en œuvre dans les meilleurs délais.
Dans le cadre des efforts visant à renforcer la durabilité et la qualité des races ovines, un accord de coopération a été signé le jeudi 5 décembre 2024 entre la Banque Nationale des Gènes et l’Office de l’Élevage et des pâturages. L’accord a été signé par M. Youssef Zaydi, directeur par intérim de la Banque, et M. Ezzedine Chalghaf, directeur général de l’office, en présence de la responsable du laboratoire de biotechnologie animale de la Banque.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre du projet “Scala Méditerranéen”, dont certaines composantes visent la protection des races locales et l’amélioration de leur rendement et de leur qualité.
L’objectif principal de cet accord est de mettre en place un programme spécialisé de collecte et de congélation de semences animales pour vingt-cinq mâles de races ovines exceptionnelles, incluant la race barbarine, la race sicilo-sarde et la race noire de Tibar.
Cette initiative fait partie des efforts visant à préserver la diversité génétique de ces races locales à haute valeur patrimoniale, tout en renforçant leur durabilité et leur qualité, ce qui contribuera au développement du secteur de la production animale, à la sécurité alimentaire et à un développement durable.
La troisième session de l’année 2024 du Conseil d’Administration de l’office de l’élevage et des pâturages s’est tenue le mardi 12 novembre 2024 à la ferme Saouaf, située dans le gouvernorat de Zaghouan. La réunion s’est déroulée sous la présidence de M. Ezzedine Chalghaf, directeur général de l’office.
La rencontre a débuté par un aperçu des activités principales de la ferme, suivi d’une visite sur site pour observer les plantations de cactus, notamment les différentes variétés et le parc à bois des variétés de cactus résistantes au ravageur de la cochenille. Les participants ont également pu découvrir les diverses méthodes de valorisation de cactus dans l’alimentation animale (utilisation directe, séchage et ensilage).
La visite a également permis d’examiner les travaux d’infrastructure réalisés, tels que la récolte des eaux, l’installation de points d’abreuvement et la gestion de l’eau potable, ainsi que la plantation d’arbres pérennes utilisés comme ombrages vivants. Des aménagements pour le bien-être des animaux ont été effectués, y compris l’aménagement de lieux pour l’élevage des ovins et l’installation de toits de protection.
Les membres du conseil ont pris connaissance de l’introduction de techniques modernes visant à améliorer la gestion des troupeaux, telles que l’utilisation d’une machine à ultrasons pour suivre la reproduction des femelles. Ces interventions combinées ont permis d’améliorer les indicateurs techniques et économiques de l’élevage des petits ruminants à la ferme, tout en réduisant les coûts de production.
L’ordre du jour de la réunion a inclus une présentation du programme de réhabilitation et de développement de la ferme de Saouf, visant à assurer son équilibre financier malgré les crises successives qu’elle traverse, notamment les changements climatiques et l’infestation de cochenilles sur les plantations de cactus. Ce programme repose sur un système de production intégré et durable, une gestion optimale des ressources, ainsi que l’application de l’agriculture écologique et des principes d’économie circulaire.
Les membres du conseil ont salué les efforts déployés pour développer des mécanismes et des solutions innovantes afin de soutenir le bien-être des animaux et garantir la résilience de la ferme face aux crises multiples qu’elle rencontre. Ils ont également insisté sur l’importance de diffuser ces techniques auprès des éleveurs.
Au cours de la réunion, un rapport détaillé sur le fonctionnement de l’institution, l’évolution de sa situation et les progrès réalisés sur les plans matériel et financier en 2024 a été présenté et discuté. Les membres du conseil ont souligné la nécessité de renforcer les ressources de l’office pour lui permettre de continuer à accomplir ses missions et jouer le rôle crucial qu’il exerce, notamment dans un contexte de difficultés croissantes pour le secteur de l’élevage.
Prochainement, l’OEP prendra part à la foire AGROMED 2024, qui se tiendra du 13 au 16 novembre 2024 à la foire de Sousse. Un stand sera mis en place pour présenter ses activités
